Wellington

Le LP650 devait effectuer à l’aube du 21 juillet 1948 un vol de liaison Réghaïa/Istres. L’équipage se composait de cinq hommes. Neuf passagers avaient par ailleurs été embarqués.

Après rupture de l'axe de transmission de la pompe à huile du moteur gauche, l'avion continue sur un seul moteur jusqu'à la perte d'altitude et de puissance et se ditche en Méditerranée. Une partie de l'équipage et des passagers sont repêchés.

Le Vickers Wellington LP650 était un avion de type B.Mk 10 blanc. Il est représenté ci-dessus avec son équipage peu avant la date de l'accident (photo Roger Peyrichou).

Personnels disparus en mer dans l'accident :

Capitaine Jacques Monnereau, commandant de bord (navigateur)

Aspirant Jacques de La Rocque (pilote)

Sergent-chef Claude Capron (radio)

Caporal-chef Bernard Petetin (aide mécanicien)

Lieutenant-colonel Jean Lapios (passager)

Commandant Exuper Delmas (passager)

Capitaine Pierre Andreva (pasager)

Caporal-chef Pierre Fayolle (passager)

Personnels ayant survécu à l'accident :

Sergent Roger Peyrichou (mécanicien navigant)

Commandant Guillaume Quesnel (passager)

Sous-lieutenant Trignon (passager)

Aspirant Pagès (passager)

Caporal-chef Marchal (passager)

Lire le courrier de Monsieur Guy Julien aux affaires maritimes concernant cet accident.

Précisions de Roger Peyrichou au sujet de cet accident :

"Tout d’abord je voudrais apporter quelques modifications aux commentaires accompagnant le repêchage du moteur et d’un train d’atterrissage.

Lorsque le Dornier est arrivé pas au bout de deux heures mais trois heures, il y avait au moins deux heures que le plan (aile) dont il est question avait disparu. Nous étions tous équipé de gilets de sauvetage type US à deux compartiments mais dont un seul était équipé d’une bouteille de gonflage, pour l’autre il aurait fallu souffler dans le tuyau de gonflage, mais après un coup pareil il vaut mieux garder son souffle pour rester à la surface.

N’oublions pas que nous sortions de la guerre, le pays ruiné, les équipements en supportaient les conséquences .

En ce qui concerne le canot de sauvetage, le Wellington était équipé d’un canot situé dans un compartiment d’un fuseau moteur qui devait au contact de l’eau la porte du compartiment s’éjecter le canot s’extraire et se gonfler, or le canot s’est bien extrait mais ne s’est pas gonflé car celui-ci a été retrouvé nous as t’on dit par les équipes qui récupéraient les restes qui flottaient. Il était à quelques mètres de nous et ne le voyons pas.

Quand à la façon dont l’avion a été posé sur l’eau il n’y a qu’une personne qui pourrait en témoigner, c’est le pilote qui dans la dernière approche était seul. Les autres membres de l’équipage et les passagers avaient, sur ordre du commandant de bord, pris la position prévue pour un “ ditching”.

Jamais rien ne se passe comme il est écrit dans les livres..."